"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

dimanche 7 février 2010

Père Nicolae Steinhardt de bienheureuse mémoire: Enseignements



Le Père Nicolae Steinhardt est né le 12 juillet 1912. Il était juif et surtout connu pour son Jurnalul Fericirii (Journal de la Félicité / ou du Bonheur, voir photo ci-dessous, première version fortement censurée par les séides de l'étoile sanglante au pouvoir en 1972). Son père, Oscar Steinhardt, était architecte et ingénieur. En 1934, il fut diplômé de l'École de Droit et de Littérature de l'Université de Bucarest. Dans la même année, il publia sous le pseudonyme d'Antisthius le roman parodique "A la manière de Cioran, Noica, Eliade ...". Il refusa d'adhérer au communisme et d'accepter les idées communistes et devint chauffeur de camion pour un magasin de nourriture pendant le régime communiste jusqu'à ce qu'il ait un grave accident de voiture. À la suite de la pression de ses amis, il entre à nouveau dans l'activité littéraire. En 1980, il devient moine et il meurt en mars 1989, avant de voir la révolution roumaine contre le communisme.

Il a été condamné à 12 ans de travaux forcés et a connu les goulags roumains de Jilava, Gherla et Aiud dont il a été libéré en 1964.


Donnez vous recevrez

Aveugle, peu judicieux, et d'esprit étroit comme je le suis, je n'étais pas assez fou et inconscient au point de croire que le Christ nous demande de donner de notre excédent: cela, même les païens le font. J'étais cependant non qualifié et assez perdu dans les ténèbres pour penser - ce qui semble tout à fait en accord avec l'enseignement chrétien - que nous sommes invités à donner à partir du peu que nous avons, sinon même du très peu que nous avons. Je suis même allé aussi loin que d'être d'accord avec l'idée qu'à partir de la parabole des deux talents mis par la veuve dans la boîte à offrandes (Mc 12:41-44, Lc 21.1-4), il s'ensuit que nous devrions donner tout ce que nous avons, toutes nos possessions.

Il a fallu que je tombe sur la lecture, il y a quelques temps, d'un texte du poète français Henri Michaux (1899-1988) pour comprendre, avec tremblements et frissons, que le Christ demande tout autre chose: donner ce que nous n'avons pas.

Combien j'étais aveugle, manquant de sagesse et étroit d'esprit. Et enfermé dans les chaînes du sens commun le plus lamentable, comment aurais-je pu imaginer que le Christ-Dieu qui a accepté de prendre un corps et d'être crucifié sur la Croix comme le plus malheureux et le plus méchant des mortels, nous demanderait de donner à partir de l notre excédent ou de nos petites possessions, ou même de donner leur intégralité ? Comment aurait-il nous appeler à des actions si simples, tellement en conformité avec ce monde, c'est-à-dire si possibles ! Paul Claudel n'a-t-il pas défini Dieu pour nous, Lui attribuant cette parole: "Pourquoi avez-vous peur? Je suis l'impossible qui vous regarde."

Le Christ, fait précisément cette demande: l'impossible: donner ce que nous n'avons pas!

Mais écoutons Michaux: dans le monastère où il aimerait être reçu, un simple candidat pour le monachisme se présente. Il avoue à l'higoumène: Vous savez, mon père, que je n'ai ni foi, ni lumière, ni essence, ni courage, ni confiance en moi, et que je ne puis être d'aucun secours à moi-même, et encore moins pour qui que ce soit d'autre; je n'ai rien.

Il aurait été logique pour lui d'être rejeté immédiatement. Non, cependant ce ne fut pas le cas. L'higoumène (l'abbé, comme le dit le poète français) lui répondit: Qu'est-ce que cela a à voir! Vous n'avez pas la foi, pas la lumière, en les donnant à d'autres vous les aurez, aussi. Les cherchant chez un autre, vous pourrez les gagner pour vous. Votre frère, votre prochain et son semblable, c'est lui que vous devez aider avec ce que vous n'avez pas. Allez: votre cellule est dans ce couloir, troisième porte sur la droite.

Pas de l'excédent, et non pas d'après le peu que vous avez, mais à partir de ce que vous ne possédez pas, de ce qui vous manque. Donnez à un autre ce que vous n'avez pas - la foi, la lumière, la confiance, l'espoir - vous pourrez en acquérir aussi.

"Il faut l'aider avec ce que vous n'avez pas."
"Donnez ce que vous n'avez pas, vous acquerrez aussi, la nudité, le désert, ce qui te manque."
"Avec ce que vous croyez que vous n'avez pas, mais qui est, et qui sera en vous.
Plus profond que la profondeur de votre ego. Plus mystérieux, plus couvert, plus claire, la souce vive qui coule sans cesse, appelant, invitant à la communion. "

Oui, seulement de cette manière, vous serez en mesure de parler en tant que serviteur du Christ, le seul, plein de mystère: paradoxalement (comme Il nous l'a toujours enseigné: si vous voulez régir, servez, si vous désirez que l'on vous exalte, humiliez-vous, si vous voulez sauver votre âme, perdez-la pour moi, si vous voulez retrouver votre pureté, admettez votre culpabilité) et de manière surprenante (si vous donnez ce que vous n'avez pas, vous gagnerez aussi ce que vous avez donné aux autres) .

Je pense que nulle part, sauf dans les Évangiles, des paroles plus claires et plus chrétiennes été dites ailleurs que dans le petit poème de Michaux, Paroles qui m'ont stupéfait et enthousiasmé. Peut-être dans quelques fragments des Frères Karamazov et les Démons [de Dostoïevsky], peut-être que Cervantes en créant El nuestro Senor Don Quijote, El Christo Español, peut-être Albert Camus dans le texte sur Oscar Wilde (intitulé L'Artiste dans les prisons) et sur le la Voie du Christ, non par la souffrance et la douleur (une voie bonne, quoique inférieure), mais par un excès de bonheur et des moments d'euphorie (une voie supérieure). Je crois que nulle part un poète ou un écrivain n'a parlé d'une manière plus appropriée de l'Inaccessible.

Donnant ce que nous n'avons pas, nous gagnons en retour, avec une démesure inimaginable§, ce que nous avons osé donner à l'autre. La leçon est valable pour tout chrétien, clerc ou laïc. Pour le moine, surtout. Qu'il ne s'inquiéte pas, n'ait pas peur, ne soit pas inquiet, le moine qui sent son moi intérieur est désert, hanté par le manque de croyance et la faiblesse, plein d'obscurité et d'aridité, qu'il ne se préoccupe pas le moins du monde de cela. Ces tentations de désespoir, sont les inconvenantes farces du Malin. [Que le moine] donne à ceux qui viennent à lui, dans sa cellule, dans le jardin du monastère, sur le perron de la maison des hôtes, aux portes, afin qu'ils puissent trouver la foi, la force, la lumière et une lueur d'espoir, celle qu'ils attendent de lui et qu'il sait très bien que, dans ce moment, il ne peut pas avoir. Qu'il les leur donne. Et, en les leur donnant, ices dons reviendront vers lui et il aura bénéficié des dons faits aux autres.

"Donnant la lumière que vous n'avez pas, vous aussi, vous l'aurez."

Les paroles de Michaux, peut-être ne clarifient-elles pas plus en profondeur le texte de Matthieu 25 à propos du Redoutable Jugement? Peut-être que les bons, n'ont pasdonné à ceux qui étaient assoiffés de l'eau dontils manquaient, aux affamés de la nourriture qu'ils n'avaient pas, à ceux qui étaient nus, les vêtements dont ils étaient dépourvus?

Le secret de la vie monastique se révèle le suivant: oser donner ce qui, temporairement, peut vous faire défaut. Voici donc le paradoxe chrétien dans sa totalité, splendeur et vertu. Mais voici la promesse étonnante: donnez ce que vous n'avez pas, vous gagnerez ce que vous avez su donner à partir de la vacuité de votre être. Le don supranaturel se reflète sur vous, vous revient comme un boomerang, comme un rayon de lumière projetée sur un miroir, et vous enrichit, vous remplit, vous comble.

Bien sûr! Il ne pouvait pas en être autrement! Comment pourrait-on penser, même pour un instant (pour ne pas dire des années!) que le Christ veut donner à partir de ce que nous avons: l'excédent, le tout petit. Quelle dérision, louable effort en vérité! Trop humain, œuvre pauvre et pitoyable! Quelque chose de différent est demandé de nous: ce qui semble être impossible. Quelque chose d'autre est promis: ce qui ne peut être ni conçu, ni cru.

Que toute crainte, incertitude, pusillanimité, peur de l'hypocrisie disparaisse de nous, les moines: le moine est destiné à donner aux autres la foi et la lumière, même s'il peut en manquer pendant un temps plus court ou plus long. Même s'il est dans une crise d'apathie. Même s'il était coupable d'affaiblissement de son zèle et de fermeté dans le monachisme.

Pourrait-il le faire? Pourrait-il accomplir le miracle? Bien sûr, puisqu'il fait partie de ceux dont le Christ dit qu'ils ne sont pas de ce monde, comme je ne suis pas de ce monde" (Jean 17:16). Et encore: "Mais je prie non seulement pour eux, mais pour ceux qui croiront en moi par leur parole." (Jean 17:20). Et dans le livre des Actes (20:35) Paul dit aussi: "Il faut aider les faibles et se rappeler les paroles du Seigneur Jésus: "Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir."

En vérité, en donnant au-delé de ce qui est naturel, nous recevons la grâce surabondante. Ainsi, que le faible dise: donne-moi, Seigneur, quand je suis perdu et nu, la force et l'impudence d'être en mesure de donner de ce que je n'ai pas. Et fais que ce don qui est mien, paradoxal, absurde et audacieux, revienne vers moi par Ta miséricorde, qui considère la sagesse de l'homme comme folie et l'adage "nemo dat quod non habet" comme airain sonore et cymbale retentissante. Toi Qui ne demande que l'impossible et ne fais seulement ce que l'esprit humain ne peut pas comprendre.

Moine Nicolae Steinhardt

version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
( Texte & Photos)


Video sur Père Nicolae

Père Nicolae: Mémoire éternelle!



Acathiste à saint Raphaël de Brooklyn


Acathiste ICI

Hésychie (53)



Quand Dieu permet aux saints
De te visiter dans ta prière
Prends les mains qui se tendent du Ciel
Et garde cette joie comme un trésor

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

Valaam

samedi 6 février 2010

Saint Raphael de Brooklyn ( 1860-1915)

رفائيل هواويني

Saint-Raphaël (Hawaweeny), premier évêque orthodoxe consacré dans le Nouveau Monde, est né à Beyrouth, le 8 Novembre 1860, de pieux parents orthodoxes, Michael et Mariam Hawaweeny. En raison de la violente persécution des chrétiens de Damas en Juillet 1860, qui vit le martyre du prêtre de la paroisse de la famille Hawaweeny et de centaines de leurs voisins, Michael et son épouse enceinte Mariam s'enfuirent de Damas à Beyrouth. C'est là que le futur saint vit la lumière du jour. En effet, comme la vie de l'enfant se déroulait, il était évident qu'il n'aurait pas de cité permanente dans ce monde, mais il rechercherait la cité qui est à venir (Hébreux 13:14).

Il reçut son enseignement primaire et secondaire dans les écoles paroissiales de Damas, et sa formation théologique d'abord à l'école de théologie du Patriarcat Œcuménique, à Halki à Constantinople. Il a ensuite étudié à l'Académie théologique de Kiev, en Russie impériale, a servi comme recteur du métochion du Patriarcat d'Antioche à Moscou et a enseigné à l'Académie théologique de Kazan.

Pendant ce temps, l'Eglise syro-arabe aux Etats-Unis augmentait à un rythme croissant. Une Société de Bienfaisance Syrienne Orthodoxe fut organisée à New York et son président, le Docteur Ibrahim Arbeely, a contacté Saint-Raphaël, alors prêtre en Russie, pour qu'il vienne aux États-Unis. En 1895 il vint aux États-Unis et fut chargé de toute la mission orthodoxe syrienne.

Il fut affecté à New York et organisa la paroisse, qui devint plus tard la cathédrale Saint-Nicolas de Brooklyn. Il a supervisé le développement d'autres communautés syriennes, a beaucoup voyagé à travers les États-Unis pour organiser des paroisses en 1896. En 1898, Saint Raphaël a publié un grand livre d'offices en arabe à l'usage de ses églises.

En 1898, Saint Raphaël a été le représentant de la Mission américaine chargé de saluer Saint Tikhon (Bellavine [Futur Patriarche et martyr de Russie] ), le nouvel évêque du diocèse. À la liturgie, le 15 Décembre 1898, il a parlé de la mission de Saint Tikhon dans son sermon. "Il a été envoyé ici pour paître le troupeau du Christ - Russes, Slaves, Syro-arabes, et Grecs, qui sont éparpillés sur tout le continent d'Amérique du Nord." Saint Tikhon a reconnu ses qualités de meneur d'hommes tempérées par sa piété et il voulut que saint Raphaël soit l'un de ses évêques vicaires. Le Saint-Synode de Russie l'a approuvé et il fut consacré évêque à la cathédrale Saint-Nicolas à Brooklyn le 13 Mars 1904.

Pour les seize années qui suivirent, saint Raphaël a continué son travail parmi les orthodoxes syriens et a également aidé Saint Tikhon et ses successeurs à administrer la mission d'Amérique du Nord. Il consacra les terrains du monastère Saint-Tikhon à South Canaan, en Pennsylvanie, premier monastère orthodoxe du Nouveau Monde.

Auteur de nombreux ouvrages, articles et traductions de livres liturgiques du grec à l'arabe, il a aussi fondé le journal Al-Kalimat [La Parole/Le Verbe en arabe] en 1905 pour répandre la Parole dans les lieux où il ne pouvait pas être lui-même. Al-Kalimat rebaptisé The Word [La Parole/Le Verbe en anglais] est la publication officielle de l'archidiocèse d'Antioche. Après vingt ans de service en Amérique du Nord, à l'âge de 55 ans, Saint Raphaël s'endormit en Christ le 27 Février 1915. Au moment de son trépas, il administrait trente congrégations syriennes orthodoxes de 25.000 fidèles.

Les reliques sacrées de Saint Raphaël ont d'abord été inhumées dans une crypte sous la sainte table à sa Cathédrale Saint-Nicolas (7 Mars 915), plus tard, elles furent enterrées dans la section syrienne du cimetière Mount Olivet de Brooklyn (2 avril 1922) et, enfin, elles ont été amenées au cimetière de la Sainte Résurrection au Village d'Antioche près de Ligonier, en Pennsylvanie (15 août 1988). Sa sainteté a été officiellement proclamée le 29 Mars 2000, et sa glorification célébrée le 29 Mai 2000, au monastère Saint-Tikhon.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
The Antiochian Orthodox Christian Archidiocese of North America
The Orthodox Church in America

The tomb of St. Raphael at Antiochian Village, Ligonier, Pennsylvania

Tombe du saint

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Saint Raphaël de Brooklyn, prie Dieu pour nous!

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Pour voir plus de Photos & icônes:

Hésychie (52)



Considère que chaque jour
Peut être le dernier
Et vis chaque instant
Comme le premier jour
De ta rencontre avec le Christ

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

vendredi 5 février 2010

Le désespoir n'est pas chrétien!




Si la lumière en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres. (Matthieu 6:23)

Les Pères disent que c'est un grand danger pour la vie spirituelle. Une fois que vous y tomber, il est très difficile d'en sortir. Cela revient souvent en confession, et en tant que conseiller spirituel, il est l'un des états spirituels les plus difficiles à guérir. Les Pères l'appelaient "l'acédie." Aujourd'hui, nous appelons cette passion "désespoir." Vraiment, quand la seule lumière en vous, c'est le désespoir, combien sont grandes ces ténèbres.

Le désespoir attaque la volonté et c'est ainsi que cette passion gagne du pouvoir. Avec la volonté affaiblie, il est difficile d'être guéri. Après tout, il faut de la volonté pour prier, jeûner exige de la volonté, lire ou étudier demande de la volonté. Il s'agit d'une mauvaise situation où "l'esprit est prompt mais la chair est faible", mais lorsque l'esprit et la chair sont faibles tous deux, c'est une situation désastreuse. Le désespoir commence à se renforcer car il se nourrit de lui-même. Quand le désespoir est le plus fort, l'espoir est perdu. Nous nous sentons séparés de Dieu et nous commençons à nous demander si Dieu existe. Nous sommes morts et couchés dans les ténèbres de la tombe. La vie sans espoir, c'est l'enfer sur terre, et un avant-goût de la vie éternelle sans Dieu. C'est avec beaucoup de perspicacité que Dante a écrit sur le panneau qui est suspendu à l'entrée des enfers: "Vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir".

Comment fonctionne cette passion en nous? La première tentation est la déception, nous sentons avec certitude que rien ne s'est passé comme nous le voulions. La deuxième tentation est l'irritation et la colère, on se demande pourquoi Dieu a-t-il m'a-t-Il fait cela? La déception vient sur nous et se transforme en tristesse qui s'approfondit dans le désespoir. Tout ce processus est alimenté par une voix intérieure qui dit: "Je méritais mieux. Si Dieu m'avait aimé, il n'aurait pas laissé cela se produire." Une profonde tristesse nous convainc qu'il n'y a pas d'espoir. Quand l'espoir est parti, il n'y a que le désespoir.

J'ai rarement rencontré quelqu'un qui, une fois qu'il venait de connaître pleinement l'orthodoxie, l'abandonnait parce que ses études théologiques prouvaient que la Foi était fausse. Cependant, j'ai connu des orthodoxes qui ont perdu leur foi en Dieu, parce qu'ils se sentaient lésés des choses qu'ils avaient voulu. Dans leur désespoir, ils abandonnaient leurs disciplines spirituelles et bientôt la lumière de la foi et l'espoir avaient disparu, et ils quittaient l'Église. Ils avaient en quelque sorte oublié la vieille plaisanterie: si vous voulez faire rire Dieu, dites-lui quels sont vos plans.

De toute évidence, le remède contre le désespoir est l'espoir. L'espoir et le désespoir ne peuvent exister dans le même espace. Pourtant, vous pourriez protester: "Comment puis-je avoir de l'espoir? Après tout, j'ai été profondément déçu et comment puis-je croire que ce sera différent à l'avenir? L'espoir doit être fondé sur quelque chose, alors quelles garanties puis-je avoir? "

La meilleure assurance que nous avons est l'amour. Permettez-moi de vous demander, comment savez-vous que quelqu'un vous aime vraiment et véritablement, ? Serait-ce dans ce qu'il dit de vous, ou par les choses qu'il vous donne? Supposons que quelqu'un meure pour vous, le croiriez-vous alors? La plupart d'entre nous mourraient pour une personne que nous aimons vraiment. On pourrait même mourir pour une bonne personne. Mais qui voudrait mourir pour un homme mauvais? Souhaitez-vous mourir pour Hitler ou Staline, ou Pol Pot?

Voici la chose! Jésus est mort pour Hitler, Staline et Pol Pot. Il est mort pour vous et moi, même si nous avons vécu comme des ennemis de Dieu. Comprenez-vous cela? Ne voyez-vous le mystère de cet amour? N'est-ce pas le fondement sur lequel se trouve tout espoir? Peu importe comment vous vous sentez, et surtout si vous vous sentez dans le désespoir, vous devez être convaincu de l'amour de Dieu. Ce n'est que lorsque vous êtes convaincu que vous avez une place solide pour résister, un endroit que nulle passion ne peut déplacer ou détruire. Cette solide conviction est appelée la foi et la foi est l'énergie de l'espoir.

Avec la foi et l'espoir, quelque chose de merveilleux arrive. La dynamique de la vie commence à changer. Les échecs et les tribulations ne sont plus des événements dépourvus de sens. L'espérance ne signifie pas que les épreuves prendront fin, mais lorsque des défaillances et des tribulations arriveront, au lieu de la déception, l'espoir créera de la patience. Avec la patience, nous commençons à acquérir de l'expérience, de sorte que de nouveaux problèmes ne nous amènent pas à la déception. L'espoir est renforcé jusqu'à ce que nous atteignons un niveau d'espérance qui ne nous fera jamais honte. L'espoir est si puissant que nous espérons même voir la gloire de Dieu. (Romains 5)

L'espoir est un aspect de la présence de la vie du Christ dans nos cœurs. Considérez ceci: si Sa mort a tant fait pour nous, combien de choses Sa vie accomplira-t-elle pour nous? Sa mort nous a réconciliés avec Dieu et sa vie nous sauvera. Honnêtement, je n'ai pas tellement progressé en quinze ans. Bien sûr, je vois des améliorations, mais je vois aussi les passions qui demeurent en moi. Je pourrais désespérer, mais je ne le fais pas, parce que j'ai espoir que Sa vie va me sauver. Après tout, Il m'a amené à la foi, et Il va en finir avec moi! Sa vie a sauvé des millions d'êtres avant moi, et Il en sauvera des millions après moi. Qu'est ce qui me fait penser que je suis vraiment un cas difficile pour que Dieu me dédaigne et m'abandonne? Je puis être un misérable, mais ma misère n'est pas irrémédiable. Mon péché est grand, mais Son amour et Sa miséricorde sont comme un océan que je ne puis imaginer.

Si vous êtes dans le désespoir, sachez que votre désespoir est basé sur le mensonge. Votre situation n'est pas désespérée, peu importe comment vous vous sentez. La voie de sortie commence avec la confiance en Celui Qui est mort pour vous. La confiance est l'essence de la foi, et la preuve de ce que nous ne pouvons pas voir. Elle ne consiste pas à savoir comment vous vous sentez, mais ce que vous croyez. Cela ne veut pas dire que vous ne connaîtrez jamais à nouveau l'épreuve, mais par la foi et l'espérance, votre tristesse se changera en joie. Jésus a dit que les tempêtes de la vie déferleraient contre la maison de chacun. La maison qui ne tombe pas devant l'orage est celle construite sur de justes fondations.

Après tout, si Dieu revêt ainsi l'herbe des champs et nourrit les oiseaux du ciel, ne pourrait-Il pas en faire encore plus pour vous? Comme Jésus l'a dit: "Votre Père Céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses." Ne valez-vous pas tellement plus que l'herbe ou les oiseaux? Et qu'est-ce que vous accomplissez en projetant vos craintes dans l'avenir? Votre Père sait de quoi vous avez besoin, alors laissez votre esprit se préoccupper d'aujourd'hui et oubliez demain.

J'ai une suggestion. Mettons un nouveau panneau sur la porte de nos Églises. Qu'il le dise, " Vous qui entrez ici, abandonnez tout désespoir! "

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
in
RAMBLINGS OF A REDNECK PRIEST
Journal of an Orthodox Priest in Rural Virginia

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Hésychie (51)



Le Malin serait moins habile avec moi
Si je voyais un peu plus
Le visage du Christ en mon prochain

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

jeudi 4 février 2010

Les Pères de L'Eglise


Holy Trinity/ Jordanville

Mon cher ami,

Vous avez posé une bonne question: "Qui sont ces Pères de l'Église que vous, chrétiens orthodoxes mentionnez toujours, et pourquoi sont-ils si importants pour vous? N'est-ce pas suffisant d'avoir juste la Bible?"


D'abord, je dois vous dire que non seulement les saints Pères sont importants pour les chrétiens orthodoxes aujourd'hui, mais ils ont été importants pour les chrétiens, dès le début, pendant la grande époque des Conciles de l'Eglise (du quatrième au huitième siècle). La proclamation de ces Conciles commençait avec ces paroles significatives: "A la suite des saints Pères ..." Je pense que vous trouverez que ces saints Pères sont importants pour vous aussi, car même si vous n'êtes pas orthodoxe, celui qui aime le Christ aime aussi naturellement ceux qui L'ont connu et ont vécu intimement avec Lui, le révélant aux autres.


Et ainsi, un Saint-Père est, en premier lieu, un membre de l'Eglise orthodoxe et un saint - qui est, un croyant baptisé, connu pour sa sainteté et la grande vertu de sa vie, et qui est maintenant au ciel avec le Christ. Deuxièmement, un Saint-Père est celui qui enseigne la foi et quelqu'un qui explique la Sainte Écriture. Il lui rend témoignage à la fois par sa vie et ses écrits, éclairé par la grâce de l'Esprit Saint. En outre, un Saint-Père ne s'est pas désigné lui-même comme tel, il est choisi par Dieu et révélé à la conscience de tout le Corps du Christ comme celui qui a parlé des choses divines dans la Vérité. Enfin, ses paroles doivent refléter les enseignements de l'Écriture Sainte et des Apôtres, il ne peut pas enseigner des choses contraires à ce qu'on a toujours cru et enseigné dans l'Église, il doit transmettre fidèlement ce qu'il a reçu.


Parce que beaucoup de gens pensent que l'Eglise du Christ, a en quelque sorte "disparu", ou, comme beaucoup de protestants, même croire qu'elle apostasia pendant le premier siècle après Jésus Christ (comme si une telle chose était vraiment possible à considérer avec la promesse du Christ d'être avec son Église "jusqu'à la la fin des siècles"(Matthieu 25:20), je voudrais partager avec vous un aperçu de l'Eglise primitive vue dans la vie et les écrits des Pères de l'Église, depuis le temps des Apôtres jusque vers 200 après J.-C. c'est-à-dire couvrant environ trois générations.


Vous pouvez facilement vérifier que ce que vous vous apprêtez à lire n'est pas quelque chose que j'ai élaboré, ces informations peuvent être trouvées sous forme bien documentée dans n'importe quelle grande bibliothèque. En fait, je vous demande de ne pas me croire sur parole. Enquêtez vous-même, prenez la peine d'être informé de quelque chose qui touche votre salut même.

Dans son Epître aux Philippiens, saint Paul mentionne un "véritable compagnon d'œuvre" nommé "Clément" (Phil.4: 3). Vous pourriez être surpris d'apprendre que l'histoire connaît aussi cet homme, une de ses lettres est conservée sous forme de manuscrit du British Museum! Il est connu comme saint Clément de Rome. Il a été martyrisé en 97 ou 98, peu après la fin de la persécution de l'Église chrétienne de l'empereur Domitien. Sa lettre est un témoignage magnifique sur l'existence de la succession apostolique dans l'Église primitive:
"Les Apôtres ont reçu l'Evangile pour nous du Seigneur Jésus-Christ; Jésus-Christ fut envoyé par Dieu. Alors, le Christ vient de Dieu et les Apôtres du Christ. Tous deux sont donc venus de la volonté de Dieu dans un ordre voulu. Ayant donc a reçu une charge ... ils s'en allèrent avec la Bonne Nouvelle... Puis, prêchant partout dans la campagne et la ville, ils ont nommé leurs premiers fruits, quand ils leur avaient prouvé par l'Esprit, être évêques et diacres pour tous ceux qui devaient croire... Ils ont nommé ces personnes et donc aussi fourni une continuité, afin que lorsque ceux-ci devaient s'endormir [en Christ], d'autres hommes approuvés devraientsuccéder à leurs charges.

Concernant la nécessité d'obéir aux successeurs des Apôtres, il dit: "Mais si certaines personnes étaient désobéissantes envers les paroles prononcées par Lui [le Christ] à travers nous, qu'ils comprennent qu'ils se seront eux-mêmes engagés dans une transgression et un danger qui ne seront pas des moindres."

Un autre Père de l'Eglise, disciple de l'apôtre Jean, est saint Ignace d'Antioche, martyrisé en 109 après JC Il était l'enfant que Notre-Seigneur prit dans ses bras, dans l'Évangile de Matthieu. Sept de ses lettres ont survécu, et dans celles-ci, il donne des conseils aux chrétiens dans différentes villes. Il ne parle pas seulement des évêques, mais des prêtres et des diacres, et de ce que l'unité dans l'Eglise signifie: "Car tous ceux qui sont de Dieu et de Jésus-Christ sont avec l'évêque et tous ceux qui se repentent et entrent dans l'unité de l'Église, eux aussi doivent être de Dieu, afin qu'ils puisse vivre en Jésus-Christ... Là où est l'évêque, que le peuple soit comme si Jésus y était, là est l'Eglise universelle... Soyez donc attentifs à observer une seule Eucharistie, car il n'y a qu'une seule Chair de notre Seigneur Jésus-Christ, et une coupe pour union dans Son Sang, il y a un seul autel, comme il n'y a qu'un seul évêque [local], avec le clergé et les diacres. "


Enfin je mentionne saint Irénée de Lyon, qui mourut en 202 après Jésus-Christ. Il avait été disciple de saint Polycarpe, qui à son tour, était disciple de l'apôtre Jean. Vous pouvez voir ici la continuité vivante de la foi. Dans ses dernières années, saint Polycarpe était le seul survivant de l'époque apostolique, le dernier homme encore en vie qui avait personnellement connu les Apôtres. Pour cette raison il a été traité avec beaucoup de respect et de vénération et de "nombreux disciples étaient rassemblés autour de lui pour entendre de ses lèvres le dernier écho vivant de l'enseignement apostolique", comme nous l'apprenons de sa vie.

Les trois générations des premiers saints Pères, que je vous ai brièvement décrits, nous amènent à l'aube du troisième siècle, ayant parcouru environ les premiers 170 ans de vie de l'Église, de l'Ascension du Christ en 33 après Jésus-Christ jusques à la mort d'lrénée en 202. Vous pouvez voir que chacun de ces Pères était parfaitement conscient de son lien vivant avec les Apôtres et l'Enseignement qu'il avait reçu d'eux.


Ma prière est que vous soyez un jour être éclairé par la Lumière du Christ afin de parvenir à une meilleure compréhension de ces choses.
Sincèrement en Christ,

Père Alexey Young
Version française Claude Lopez-Ginisty


Hésychie (50)



Laisse le silence apparent de Dieu
Anéantir paisiblement
Le vacarme de tes pensées vaines

上帝的朋友 ( L'ami de Dieu)

Saint Jean du Sinaï: La musique


Quand nous entendons de la musique,
soyons émus et remplis d'amour pour Dieu;
car ceux qui aiment Dieu sont touchés
par une sainte joie,
une divine émotion,
et une tendresse
qui les amène aux larmes
quand ils écoutent une belle harmonie,
que le chant soit profane ou spirituel

Saint Jean du Sinaï

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

Le nouveau Patriarche de Serbie Irénée


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Patriarche Irénée
né en 1930 à Vidova.
Tonsuré moine en 1959 au monastère de Rakoditsa.
Evêque adjoint de Moravitchka en 1974
Evêque de Nish depuis 1975
A fait ses études de théologie à Athènes.

d'après
http://frmilovan.wordpress.com/page/2/

mercredi 3 février 2010

Staretz Alexis Metchev: Conseils spirituels


Saint staretz Alexis
(1859-1923)

+

Peu importe le péché que vous avez commis, repentez-vous, et Dieu sera heureux de vous accepter à bras ouverts. Soyez comme un enfant dans tout ce que vous faites: à la fois en matière de foi et les questions de la vie.

Veillez sur vous-même. Si vous voulez vivre une vie spirituelle - veillez sur vous-même. Chaque soir, rappelez-vous tout le bien et tout le mal que vous avez fait, rendez grâce à Dieu pour le bien et repentez-vous pour le mal.

Lorsque vous êtes loué - et que vous réalisez les lacunes que vous avez - alors ces louanges doivent vous couper le cœur comme un couteau et susciter une volonté de vous améliorer.

Méfiez-vous des pensées impures.

Si vous vous sentez tentés de pécher, inclinez-vous devant la Mère de Dieu à deux reprises avec la prière: "Très Sainte Mère de Dieu, par les prières de mes parents, sauve-moi pécheur!" Les esprits de vos parents se joindront au vôtre dans la prière.

Vous devez être attentif lors de la lecture de l'Evangile.

Comme la prière du Seigneur est l'Évangile raccourci, vous devriez vous préparer comme il convient avant de la dire.

Si vous jeûnez corporellement, jeûnez aussi spirituellement. Ne soyez jamais être effrontés, en particulier envers les aînés. Une tel jeûne dépassera le jeûne corporel.

Travaillez à l'éducation de vos frères et sœurs plus jeunes. Soyez un exemple pour eux et n'oubliez pas que si vous avez des défauts, ils peuvent facilement les imiter. Et vous aurez à en rendre compte au Seigneur.

Faire du bien est de notre devoir (contre la vanité).

Aucun acte impossible ne doit être entrepris, mais si vous avez décidé de faire quelque chose, vous devez, par tous les moyens, l'accomplir jusques à la fin. Sinon, vous allez l'abandonner une fois, deux fois, trois fois, et vous vous demanderez pourquoi vous avez même commencé, si cela n'a mené à rien. (La constance dans le bien est nécessaire à la croissance spirituelle).

Ne traitez jamais l'Evangile comme un livre de divination. Si une question importante se pose pour vous, demander l'avis d'une personne sage.

Vous devriez être dans la disposition de la prière avant de lire l'Évangile.

Soyez plus stricts, plus stricts dans votre voie de jeûne spirituel, c'est-à-dire apprenez à vous contrôler, à vous soumettre, à être doux.

Si vous voyez quelque chose de mal autour de vous, regardez-vous tout de suite, peut-être que vous êtes le coupable. Si vous êtes opprimés par de mauvaises pensées, surtout à l'église, réalisez devant qui vous vous tenez debout, ou ouvrez votre âme et dites: "Aide-moi, Mère de Dieu!"

Si vous êtes perturbés par quelques pensées importunes (venant du manque de foi, etc) alors que vous vénérez une sainte icône, priez jusqu'à ce qu'elles soient parties.

Vous devriez penser à vous-même comme à la plus mauvaise de toutes les personnes. Si vous voulez perdre votre sang-froid, pour vous venger, ou pour faire autre chose, vous allez vous y résigner plus tôt. Nous devons nous sauver nous-mêmes avec les autres. Vous devriez garder un œil sur vous et être indulgents pour les autres, les étudier afin de les traiter comme leur position, leur caractère, et leur humeur le demandent. Par exemple, un homme nerveux parce qu'il est inculte peut demander qu'une personne soit calme, et d'une autre qu'elle soit délicate, et d'une autre, autre chose - mais tout ceci n'est que folie, et nous devons donc nous garder strictement d'agir inconsidérémment.

Si une pensée vient par manque de foi, surtout avant de recevoir la communion, dire instantanément : "Je crois, Seigneur, viens en aide à mon peu de foi!"

En ce qui concerne la confession écrite, il ne suffit pas de faire la liste de tous vos péchés et d'arrêter, sans qu'il n'en résulte rien. Il est nécessaire que vos péchés deviennent pour vous répugnants, que tout cela soit brûlé à l'intérieur, à partir de votre cœur, quand vous commencez à vous rappeler de vos péchés - alors seulement le péché devient repoussant et ne sera pas recommencé, sinon vous allez aussitôt retomber dans tout cela. Et si vous oubliez vos péchés? Ce qui fait mal ne peut pas être oublié. Si une chose est pénible, je ne puis oublier qu'elle est là.

Il faut toujours dire la vérité. Si vous êtes obligés de mentir, vous devriez en parler à celui qui l'exige de vous et faire de votre mieux pour le sauver de cette erreur, en disant par exemple: "Je n'ai jamais dit un mensonge et ne le ferai jamais, et si vous en avez tant besoin, je ne le ferai que si vous en prenez la responsabilité ", et ainsi de suite.

Vous ne devriez pas condamner les autres. Si, chez quelqu'un, on vous a servi de la nourriture non carémique un jour de jeûne vous ne devez pas la mépriser et la refuser. A la maison, vous pouvez rattraper cela avec un jeûne du corps ou mieux, un jeûne spirituel plus strict: c'est-à-dire éviter de vous irriter, évitez de blâmer, etc...

Vous devez toujours suivre une seule règle: si vous avez quelque chose à faire - tout d'abord vous rappeler, ce que Jésus-Christ ferait, que ce soit votre direction dans tout ce que vous faites. Ainsi, peu à peu tout ce qui est mauvais et pécheur vous quittera.

Je ne donne jamais de bénédiction pour dire quoi que ce soit qui puisse causer des rumeurs concernant d'autres personnes. D'autre part, c'est notre devoir de dire des choses édifiantes et utiles.

Si vous vivez plus selon l'esprit et les idées, et que votre cœur n'a pas été développé, vous devriez y travailler: imaginez-vous à la place des autres.

Si le salut était une chose si facile, nous serions tous déjà devenus saints.

Nous devrions traiter les gens autour de nous avec toute l'attention possible, sans négligence, alors, ayant vu notre attitude, le Seigneur nous accordera Son attention à nous aussi.

Dans l'église, il faut se tenir loin de ceux qui aiment bavarder.

Le Dieu ressuscité requiert notre résurrection.

Jamais, n'osez jamais être fiers. Il n'y a rien qui permette être fiers. Vous voyez la part à laquelle vous avez contribuée, et vous ne voyez pas les nonante-neuf autres parts.


Adaptation française Claude Lopez-Ginisty
d'après
The Good Shepherd,
Moscou, 2000